Un calculateur de ratio FSH/LH est un outil clinique utilisé en endocrinologie et en médecine de la reproduction pour aider à diagnostiquer certains déséquilibres hormonaux, notamment le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) chez la femme. Ce calculateur prend en compte les résultats d'analyses sanguines pour deux hormones hypophysaires essentielles : l'hormone folliculo-stimulante (FSH) et l'hormone lutéinisante (LH) et calcule leur ratio. Lors d'un cycle menstruel normal, ces hormones sont libérées de manière équilibrée. Cependant, dans certaines pathologies comme le SOPK, le taux de LH est souvent disproportionné par rapport à celui de FSH, ce qui entraîne un ratio élevé. Par conséquent, ce ratio calculé constitue un indice diagnostique important pour les professionnels de santé lors de l'évaluation des causes d'infertilité, de règles irrégulières et d'autres troubles hormonaux.
formule du calculateur du rapport Fsh Lh
La formule pour calculer le rapport FSH/LH est une simple division des deux niveaux d’hormones.
Formule du rapport FSH/LH
Voici la formule principale du calculateur. Il s'agit de la division directe de la valeur de FSH par la valeur de LH.
Formule:
Rapport FSH/LH = Taux de FSH / Taux de LH
- Taux de FSH : Le taux sanguin mesuré d'hormone folliculo-stimulante.
- Niveau LH : Le taux sanguin mesuré d'hormone lutéinisante.
Entrées et unités requises
Pour garantir un calcul fiable, les deux taux d'hormones doivent être mesurés le même jour (idéalement au début de la phase folliculaire du cycle menstruel) et exprimés dans les mêmes unités. L'unité standard est le milli-unité internationale par millilitre (mUI/mL).
- Entrée 1: Taux de FSH (en mUI/mL)
- Entrée 2: Taux de LH (en mUI/mL)
Interprétation du rapport FSH/LH
L’interprétation du rapport FSH/LH est un élément clé d’une évaluation hormonale, en particulier dans le contexte de l’évaluation du SOPK.
Rapport FSH/LH | Interprétation générale |
Approximativement 1: 1 | Un rapport proche de 1 est généralement observé au début de la phase folliculaire d’un cycle menstruel normal. |
Moins de 1 | Un rapport « inversé » ou « inversé », où la LH est supérieure à la FSH. |
Supérieur à 2:1 ou 3:1 | Un rapport significativement inversé (où la LH est 2x ou 3x plus élevée que la FSH) suggère fortement un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). |
Exemple de calculateur de rapport Fsh Lh
Un médecin examine une patiente pour des cycles menstruels irréguliers et d'autres symptômes. Une analyse de sang est prescrite au troisième jour du cycle.
Tout d’abord, les résultats du laboratoire sont obtenus.
- Taux de FSH : 6.0 mUI/mL
- Niveau LH : 18.0 mUI/mL
Ensuite, le médecin (ou une calculatrice) calcule le ratio.
Rapport FSH/LH = Taux de FSH / Taux de LH
Rapport FSH/LH = 6.0 / 18.0 = 0.333...
Il est souvent plus facile d’interpréter cela en regardant le rapport LH/FSH :
Rapport LH/FSH = 18.0 / 6.0 = 3
Cela signifie que le taux de LH est trois fois supérieur à celui de FSH, ce qui donne un rapport LH:FSH de 3:3. Il s'agit d'un résultat classique, fortement évocateur du SOPK, qui nécessiterait des investigations plus approfondies.
FAQ les plus courantes
L'hormone folliculo-stimulante (FSH) et l'hormone lutéinisante (LH) sont deux hormones reproductives essentielles produites par l'hypophyse, une glande située dans le cerveau. Chez la femme, la FSH stimule la croissance des follicules ovariens (qui contiennent les ovules) au début du cycle menstruel. La LH est responsable du déclenchement de l'ovulation (libération d'un ovule) et de la stimulation de la production d'autres hormones.
Les taux de FSH et de LH fluctuent considérablement tout au long du cycle menstruel. La relation de base entre ces deux facteurs est mieux évaluée au début de la phase folliculaire (généralement les jours 2, 3 ou 4 du cycle), soit la période suivant immédiatement le début des règles. Mesurer ce rapport à d'autres moments, comme à l'approche de l'ovulation, lors d'un pic naturel de LH, ne serait pas utile pour évaluer le SOPK.
Non. Bien qu'un rapport LH/FSH inversé ou élevé (par exemple, > 2:1) soit un indicateur fiable, il ne suffit pas à lui seul à poser un diagnostic. Le diagnostic officiel du SOPK est généralement établi selon les critères de Rotterdam, qui exigent qu'une patiente présente au moins deux des trois conditions suivantes : 1) ovulation irrégulière ou absente ; 2) signes cliniques ou biochimiques d'un taux élevé d'androgènes ; et 3) ovaires polykystiques observés à l'échographie. Le rapport FSH/LH est un élément clé de l'évaluation biochimique.